Coup de projecteur sur le sport féminin grâce à l’Essonne Cup

Photo de présentation Dijon vainqueur en 2025

Pour les U19 nationaux des équipes féminines les plus prestigieuses la pré saison s’achève avec l’Essonne Cup. Un rendez-vous à ne pas manquer pour ces collectifs dans le but de préparer au mieux une saison qui s’annonce longue.
Un programme chargé pour les 12 équipes ayant répondu présentes dans ce tournoi, et pour les organisateurs devant accueillir les centaines de membres présents sur place. Une synergie avec un objectif : promouvoir le sport féminin et surtout, s’amuser…

Le PSG au féminin

C’est parti ! La 7e édition de l’Essonne Cup, organisée par la mairie de Breuillet en collaboration avec le Paris FC. Elle est devenue, au fil du temps, un immanquable pour les équipes des différentes ligues U19 Nationales. Un événement chaque année de plus en plus suivie par les spectateurs et de plus en plus prisée par les staffs pour préparer au mieux leurs effectifs en vue de la saison.

Cette année, 12 équipes sont au programme, dont plusieurs de l’est et du nord : Valenciennes, Metz, Reims et Dijon. Une autre fournée venue de l’ouest : Le Havre, Guingamp, Le Mans et Nantes. Les Franciliens sont aussi représentés avec le Paris SG, le Paris FC et le FC Fleury. Enfin, Toulouse complète un magnifique tableau, peut-être un peu moins prestigieux (sans Lyon ou Marseille) mais assurément compétitif.

Alors, pour accueillir les staffs et leurs joueuses comme il se doit, tout est coordonné par l’organisation pour que cette édition, comme les précédentes, soit une réussite, car au-delà de la victoire du Dijon FCO au bout des penaltys, l’ADN de ce tournoi est la convivialité.

Des équipes choyées

Tout commence le vendredi, c’est la fin du mois d’août et vers midi, l’accueil des différentes équipes débute. Pourtant, cela fait des mois que les organisateurs sont au four et au moulin pour que tout se passe au mieux sur les différents terrains et en dehors.

Les filles, regroupées dans les gradins pour une courte de vidéo de présentation et un « photocall » trépignent de rejoindre leur terrain attitré. Une courte introduction suivie d’un repos bien mérité après les heures de transport qu’ont vécues les joueuses. Une salle de repos est mise à disposition pour chaque équipe pour les avants et les après-matchs, ainsi qu’une tente médicale en cas de besoin. Le soir, c’est direction l’hôtel, car pour Hervé Bouteiller « le plus important, c’est la sécurité des filles. Elles sont toujours mineures pour la plupart ».

Promouvoir le sport féminin

En 2017, le postulat était simple, la Coupe du Monde de football féminin arrivait en France deux ans plus tard et ce sport méritait d’être mis en avant. Surtout dans cette région pionnière du développement du ballon rond chez la gente féminine, avec des équipes professionnelles de première division comme le FC Fleury et Juvisy absorbé par le Paris FC en 2017.

Alors, pour surfer sur cette vague et pousser les jeunes filles à pratiquer le « sport roi », la ville de Breuillet et toute la communauté urbaine autour ont décidé de pousser la création de cet événement.

Un tournoi appuyé par la section féminine du club de la ville voisine de Boissy-sous-Saint-Yon, créée en 2018, ayant grandi au fur et à mesure de l’évolution du foot féminin en France.

Symbole d’une volonté forte, celle de la promotion du sport féminin. L’association « Little Miss Soccer » est par ailleurs intervenue le samedi soir auprès des jeunes femmes. Leur but : faire la promotion du sport comme vecteur d’émancipation des femmes dans la société. Les officiels, au cours du tournoi, ont mis un point d’honneur à respecter ce point cardinal. Notamment par l’adjointe chargée de la vie associative et sportive et la maire de la ville de Breuillet durant leurs discours respectif à l’attention des joueuses et du public.

C’est un combat qu’ils souhaitent mener tout en s’appuyant sur des figures fortes. Pour cela, l’organisation du tournoi fait appel à une marraine à chaque édition et pour cette année, c’est Elisa De Almeida. Joueuse du PSG et de l’équipe de France, c’est la deuxième fois quelle marraine l’édition après celle de 2018

Les équipes rassemblées avant la remise des prix

Le tournoi fait l’unanimité

C’est un type de tournoi se faisant rare, rassembler les équipes du U19 National Féminin n’est pas chose aisée. C’est pour cela qu’une unanimité se dégage des différents acteurs ayant participé à l’événement. En premier lieu, les staffs et les joueuses sont très heureux de se retrouver pour une coupe de pré saison comme il y en a peu aujourd’hui en France (3 au total).

Les coachs de Valenciennes évoquent leur première venue dans l’Essonne : « On est là, d’abord pour prendre du plaisir. Mais c’est surtout l’occasion de créer de la cohésion pour des filles qui n’ont pas forcément l’opportunité de se retrouver ensemble 24h/24 pendant trois jours. Après, si nous pouvons gagner quelques matchs, c’est du bonus ». Un constat partagé par les autres staffs, car, à la fin du tournoi, chacun vient féliciter Hervé Bouteiller pour l’organisation, l’accueil et le soin apporté aux joueuses.

Aussi, l’organisateur se félicite de la réussite de la coupe. « Désormais, on est installé dans le calendrier de pré saison des équipes, c’est une grande reconnaissance. Pour preuve, l’année dernière alors que l’on ne pouvait pas – à cause des J.O – faire un tournoi à proprement parler. Nous avons organisé quelques rencontres, car les équipes nous l’ont demandé ».
Preuve s’il en fallait une que ce tournoi s’est imposé comme un événement majeur du football féminin amateur.

Reportage à l’Essonne Cup de Clément GUIBERT
Crédit photo : Giovanni Pablo

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