Equipe de France d’aviron : cap sur Tokyo et les Jeux Olympiques

Image de preésentation : Le quatre de couple femmes – photo D. Roudy (c) –

Depuis le 15 juin, c’est à Bellecin dans le Jura que les cinq équipages français qualifiés pour les JO à Tokyo affinent leur préparation en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire et les gestes barrières.

Pour le président de la FF Aviron Christian Vandenberghe et le Directeur Technique National Sébastien Vieilledent « l’objectif de 2 à 3 médailles au Japon serait une belle performance ».

 

 

Entre le lac de Vouglans sur lequel a été balisé cinq lignes d’eau ainsi qu’une zone d’entraînement et les installations de la base nautique (gymnase, salle de musculation), toutes les conditions sont réunies pour que les athlètes olympiques tricolores brillent au pays du Soleil- levant du 23 au 30 juillet.

Contrairement à Rio en 2016 où l’aviron français avait présenté sept bateaux et ramené deux médailles : une en or avec Houin et Azou en deux de couple hommes poids légers et une en bronze grâce à Solforosi, Baroukh, Raineau et Collard en quatre sans barreur hommes poids légers, cette année la flotte sera réduite à cinq bateaux. « Mais ce qui est historique, souligne Christine Gossé en charge du secteur féminin, c’est que depuis les JO de Barcelone en 1992, il n’y a jamais eu autant de rameuses françaises aux JO… ».

 

Claire Bové – Laura Tarantola : de réelles chances


Un secteur qui avec les rameuses du deux de couple PL Claire Bové et Laura Tarantola (1res à Zagreb, puis 2èmes à Lucerne cette année lors des étapes de la Coupe du Monde) a de bonnes chances de décrocher une médaille. Athlètes régulières dans la performance et très complémentaires, elles savent très bien que la concurrence sera rude dans cette épreuve et que la partie s’annonce ouverte face aux Néerlandaises, Anglaises, Roumaines, Américaines, Italiennes. Reste à savoir dans quel ordre à l’arrivée !

Claire Bové et Laura Tarantola en deux de couple femmes poids légers – photo D. Roudy (c)


Lefèbvre – Ravera Scaramozzino : offrir des sensations fortes

 

De leur côté, les rameuses du double toutes catégories Hélène Lefèbvre et Elodie Ravera-Scaramozzino, médaillées de bronze aux championnats d’Europe la saison passée et finalistes à Rio en 2016, sont réputées pour être des combattantes. Cependant, toutes deux estiment « qu’après une période hivernale marquée par le doute, tous les voyants sont désormais au vert et ça revient de mieux en mieux ».

Elodie Ravera Scaramozzino et Hélène Lefebvre en deux de couple femmes toutes catégories – photo D. Roudy (c)

Si Hélène Lefèbvre et Elodie Ravera Scaramozzi appliquent les consignes à la lettre et qu’elles se font plaisir en ramant il n’est pas impossible que les deux rameuses offrent des sensations fortes à l’aviron français à condition de surveiller les Roumaines et les Néo-zélandaises, voire les Néerlandaises, Australiennes et Lituaniennes…


Le quatre de couple femmes : un bateau d’avenir

 

Le quatre de couple femmes composé d’Emma Lunati, Marie Jacquet, Margaux Bailleul et Violaine Aernoudts a obtenu sa qualification olympique en mai dernier et s’il est prématuré de parler de médaille, cet équipage représente plutôt un pari sur l’avenir avec en point de mire les JO de Paris en 2024.

N’ayant rien à perdre, mais tout à gagner, il est certain que l’esprit d’équipe va fonctionner à plein.
Conscientes qu’elles sont moins puissantes que leur adversaires, les rameuses françaises progressent, tant physiquement, que techniquement, et leur complémentarité sera un atout.

 

Androdias – Boucheron : mission podium

 

Sixièmes de la finale olympique à Rio, champions du monde et double champion d’Europe, Matthieu Androdias et Hugo Boucheron ont toutes les cartes en main pour que la finale du deux de couple tourne en leur faveur. Ils ont refixé un cadre de travail. « On a mené un projet commun du côté de Lyon, ajoute Matthieu, et pour l’optimiser on a démarché des acteurs locaux et on s’est fait accompagner au niveau préparation physique et mentale ».

Matthieu Androdias et Hugo Boucheron en deux de couple hommes – photo D. Roudy (c)

Aujourd’hui, les deux coupleux savent où ils veulent aller et « après la mission qualification, ce sera mission podium. Là, il faudra que l’on se concentre sur nous et ne pas s’occuper des autres. On part devant et on reste devant jusqu’au bout… ».


Les « Turlan », l’esprit libre

 

En deux sans barreur, Guillaume et Thibaud Turlan vont rapidement se retrouver dans le grand bain et même si pour les deux frères la finale olympique serait un sacré challenge, rien ne leur interdit d’y penser. D’ailleurs, Guillaume ajoute : « Nous savons que les Croates sont forts, mais nous avons les éléments techniques et physiques pour aller chercher une finale ».
Alors pourquoi s’en priver.

Guillaume et Thibaud Turlan en deux sans barreur hommes – photo D. Roudy (c) –

 

Programme AVIRON

(20 h à Tokyo = 13 h à Paris)

Du vendredi 23 au vendredi 30 juillet 2021

– du 23 au 26 juillet : séries, repêchages et 1/2 finales

– 27 au 30 juillet : finales

 

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