Steeve Mc Queen : Un certain regard….

Texte : Dominique Thiellen

C’est une impressionnante campagne d’affichage qui nous conduit cet été à la Galerie Joseph, au 116 rue de Turenne à Paris.

 

Impossible en effet d’échapper au regard perçant de l’acteur le plus emblématique d’Hollywood, dont la force attractive tient autant du mystère que de  la séduction qu’il exerce.

C’est donc hypnotisés que nous l’avons suivi pour découvrir la  rétrospective formidable de celui qui est encore pour beaucoup le chasseur de prime devenu modèle d’élégance .

L’affaire Thomas Crown THE THOMAS CROWN AFFAIR de Norman Jewison avec Steve McQueen, 1968

 Même si de nombreux clichés sont connus, c’est avec beaucoup de plaisir que l’on redécouvre cet homme aux yeux étonnants qui glacent autant qu’ils  excitent. Tour à tour sombres et menaçants, mutins et enjôleurs, ils ne révèlent pas l’homme mais l’imposent : un séducteur absolu qui modifie son regard au fur et à mesure que vous progressez dans la galerie. Alors que vous n’osez à peine le regarder,  à la fois blasé et troublé par ces images que

Bullitt de PeterYates avec Steve McQueen 1968

vous avez si souvent vues, vous vous laissez surprendre par un détail, une moue nouvelle, un instant de lui que vous ne connaissiez pas. 

 Tout  l’intérêt de la scénographie est de nous accrocher avec quelques objets symboles de l’acteur qui sont autant de diversions aux images qui nous obsèdent et sur lesquelles on revient pour percer en vain le mystère Mc Queen.

On s’amuse de la présence de la Triumph Boneville ou de la réplique de la Mustang de Bullit pour laquelle il a fallu casser les portes  afin de faciliter sa mise en place au beau milieu de la galerie ;

L’affaire Thomas Crown – the Thomas Crown Affair (1968) USA
director Norman Jewison
actors Steve McQueen Faye Dunaway

on se surprend à effleurer du bout des doigts les costumes et blousons de l’acteur, on retrouve notre âme d’enfant de la fin des années cinquante devant la vitrine où est exposée la fameuse Winchester à canon scié de la série  Au nom de la loi.

Quelques œuvres d’artistes contemporains autour de l’acteur témoignent à leur tour de la fascination qu’il a pu exercer et complètent très bien cette exposition où l’homme ne se révèle jamais vraiment mais où la star s’impose à chaque instant comme une énigme à résoudre.

Steve Mc Queen avec sa 1ere femme Neile Adams chez eux en 1963

 

Certains regretteront sans doute le peu de place laissé au Steeve Mc Queen  intime mais ils pourront toujours repartir pour un prix très abordable avec le très beau livre de William Claxton qui réunit de nombreuses photographies de l’acteur, déconcertant de naturel  dans son environnement familial et professionnel.

Un bel hommage en tout cas à ne pas manquer cet été jusqu’au 30 août 2017, Galerie Joseph, 116 rue de Turenne 75003 Partis,  7/7  de 11hà 20h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h

 

 

Renseignement

Galerie Joseph

116 rue de turennes, 75003 Paris

+33  (0)142712022

Images liées:

Christine Jonemann

Directrice de Rédaction de prestiges.international. Elle aime la lecture, l'écriture, les voyages, le partage et les rires entre amis, sa famille et son chat. A publié des livres pour enfants. Est membre de la Société des Gens de Lettres. Secrétaire générale de l'AFJET Association Française des Journalistes et Ecrivains du Tourisme

28 pensées sur “Steeve Mc Queen : Un certain regard….

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