Tous au Club… Paris 2024, c’est demain
C’est l’heure de la rentrée « sportive » et des bonnes résolutions et même si les résultats des athlètes Français lors des Jeux olympiques (contrairement à ceux des paralympiques) ont été en deçà des objectifs espérés par l’Agence nationale du sport, il est donc grand temps de se remettre au sport car les JO à Paris c’est dans moins de 3 ans et il n’y a plus de temps à perdre si on veut gagner des médailles.
Et pour l’heure, force est de reconnaître que les clignotants ne sont pas au vert…
Comme dans tous les secteurs de notre société, le sport n’a pas été épargné par la pandémie de la Covid-19. Un arrêt brutal qui, aujourd’hui, oblige les fédérations et toutes leurs déclinaisons, notamment les clubs, à multiplier les campagnes de recrutement.
Si chaque fédération y est allée de sa communication avec ici et là des kits à destination des clubs, des annonces dans les médias. Les clubs à l’échelon local ne manquent pas d’originalité.
Maintenant que toutes les structures sont ré-ouvertes, l’opération (re) reconquête est lancée qui devrait être couplée avec fidélisation car depuis cette pandémie, les sportifs ont pratiqué différemment en famille, entres amis, découverts d’autres sports dans la mesure où ils ne pouvaient pas aller dans un club.
Les résultats, parlons-en…
Si certains sports, notamment collectifs, comme le handball, le volley et le basket surfent sur la vague des brillants résultats de Tokyo avec des images éclatantes. D’autres, faute de succès, se retranchent vers les valeurs du sport avec des images plus impersonnelles. Ceux-là qui, justement, seront suivis de près par l’Agence nationale du sport (ANS), comme l’a dit haut et fort au soir de la clôture des Jeux olympiques Claude Onesta, manager de la haute performance.
Il est vrai que ce dernier espérait 40 médailles pour les JO et 35 pour les Jeux Paralympiques et le compte n’est pas du tout à la hauteur des espérances pour les valides avec en tout et pour tout 33 médailles (10 or, 12 argent et 11 bronze), neuf de moins qu’à Rio il y a quatre ans, tandis que paralympiques ont réalisé une excellente moisson avec 54 médailles (11 or, 15 argent et 28 bronze).
Les moyens financiers sont là
Et pourtant ce n’est pas faute au gouvernement d’avoir mis les moyens. Cette année l’aide aux fédérations pour le haut niveau distribuée par l’Agence nationale du sport est de 66 millions d’€, contre 55 en 2020. A cela s’ajoute une enveloppe évaluée à 1,3 M€ dédiée aux entraîneurs médaillés à Tokyo : 35 000 € pour une médaille d’or, 15 000 € pour l’argent et 8 000 € pour le bronze. Sans oublier les primes versées directement par l’Etat aux athlètes médaillés (65 000 € pour l’or, 25 000 € pour l’argent, et 15 000 € pour le bronze).
Il n’y a plus de temps à perdre
A moins de trois ans des JO de Paris en 2024 (26 juillet au 11 août) et Paralympiques (28 août au 8 septembre), le gouvernement a, semble t-il, commencé à prendre conscience qu’il fallait mobiliser la population autour du sport.
Cependant, n’est-il déjà par trop tard ? En effet, dans l’olympiade qui précède celle que l’on organise, généralement la nation est déjà bien en vue ce qui n’a pas été le cas de la France à Tokyo.
Le gouvernement fait campagne
Bref, entre les Jeux olympiques et paralympiques, le gouvernement y est allée de sa campagne, il est vrai que c’est à la mode actuellement, et a demandé au ministère chargé des sports de piloter une campagne de communication inédite et d’envergure en faveur de la pratique sportive. L’objectif pour le gouvernement est clair : encourager les Français à faire ou refaire du sport de façon encadrée, sous entendu pratiquer dans un club.
300 activités sportives
Si le sport vous tente, mais que vous êtes indécis sur tel ou telle pratique, le site https:lebonsportpourmoi.sports.gouv.fr vous aiguillera.
300 activités sportives environ sont disponibles en fonction de vos envies, de vos préférences, de vos disponibilités, de vos objectifs, de vos qualités physiques et ce, au moyen d’un quiz interactif.
