First et business : la guerre des étoiles
On n’arrête pas le progrès en matière de faste aérien. Les passagers haute contribution rapportent aux compagnies aériennes de gros bénéfices.Aussi, rien n’est-il trop beau pour les clients des Premières et Business Class.

On les bichonne au sol comme en vol en leur offrant luxe et volupté à volonté à grands renforts d’innovations. Les nouvelles générations d’appareils sont de plus en plus ergonomiques, esthétiques, les prestations de plus en plus haut de gamme, ludiques, gastronomiques, œnologiques… Et ce n’est sûrement pas le plus grand avion civil du monde qui démentira cette tendance. L’A 380, offre une nouvelle dimension qui s’apparente à un séjour dans un palace « in the sky ». Petite visite guidée chez Emirates qui propose à ses passagers un voyage luxissime Paris/Sidney en passant par Dubaï à bord d’un de ces aéronefs. Tout le pont supérieur est réservé à la First et à la Business, prêt à voler en (quasi) silence !
En Classe Affaire des sièges « intelligents » munis de deux tablettes permettent de travailler ou se restaurer plus confortablement. On peut aussi utiliser des panneaux glissants qui permettent d’ignorer complètement la présence de son voisin pour se lover dans son siège-lit incorporé, digne d’un véritable cocon.
L’avant du pont supérieur, 14 suites privatives un peu bling bling, dotées de portes coulissantes garantissent l’intimité dorée. On appuie sur un bouton pour s’isoler du reste de l’avion dans sa sweet alcôve au plafond étoilé. Chaque passager profite d’une armoire personnelle pour ranger ses affaires. On s’installe plus qu’à l’aise dans son fauteuil –lit auto massant, devant un écran vidéo plus

large et plus lumineux qu’en classe éco, contrairement à la cabine dotée d’un éclairage plus doux, histoire de profiter au mieux d’un repas gastronomique avec caviar iranien, arrosé de Dom Perignon ou de grands crus. Mais les champagnes grandes cuvées, les kits de toilettes Bulgari ne sont pas l’apanage d’ Emirates qui propose un must absolu de Bien être (pas de développement durable !) avec sa véritable douche-Spa à 13000 mètres d’altitude. Vous avez bien sûr réservé cet espace exceptionnel peu de temps avant d’atterrir , histoire de vous rafraîchir de pied en cap. Rien de tel qu’une bonne douche pour avoir des idées nettes. Ici la réalité rejoint la fiction. Le mercure atteint les moins 60 à l’extérieur, vos cheveux ressemblent un peu à du crin, mais qu’importe vous êtes une ultra minorité à revendiquer cette expérience au septième ciel que vous ne manquerez pas de commenter, de votre fauteuil en cuir, au bar design de la Business class!