Mélanie Page : avec Ce qui ne nous tue pas, j’écume les pages émouvantes d’une vie !

Dans son seule-en-scène Ce qui ne nous tue pas, l’émouvante et talentueuse Mélanie Page nous livre un message actuel et positif dont chaque spectateur sort à la fois différent et grandi.

@Émilie Brouchon

Leçons d’optimisme à la Page 

La vie n’est pas un long fleuve tranquille. De la naissance à la mort, nous écrivons tous notre propre histoire. Afin de la rendre plus belle Mélanie Page nous entraîne avec Ce qui ne nous tue pas dans un seule-en-scène où, tel le Petit Poucet qui sème des cailloux sur son chemin, Stella, son héroïne vient à notre rencontre en écumant avec bonheur les principales pages qui ont marqué sa vie.

Une frustration d’adolescente, une crise cardiaque, une obsession pour Mylène Farmer, de l’amour, des raisins contre les pépins de santé, des voyages, un devoir de mémoire… Tels sont les ingrédients qui font de Ce qui ne nous tue pas une comédie optimiste sur la vie, la mort et ce qu’il y a entre les deux.

La renaissance d’une femme 

Nous assistons à la renaissance d’une femme qui prend conscience, après avoir vécu des choses dramatiques, de l’importance de faire ce pourquoi on est fait, de l’importance de profiter de la vie tant qu’on est encore là et de se faire confiance.

La puissance libératrice de notre imagination confrontée à la vraie vie de Stella incarnée par Mélanie Page nous permet d’échapper à notre quotidien par un voyage libérateur. Toutes les deux nous entraînent dans une symphonie de lumière où chacune a son mot à dire. La réalité du jeu de Mélanie Page face à l’imagination du spectateur donne une rencontre du 3e type dont nous sortons tous grandis.

@Émilie Brouchon

Mélanie Page en 5 questions

Pour Prestige’S, Mélanie Page a bien voulu se prêter au jeu des 5 questions :

Comment la pièce What doesn’t kill you de James Hindman est-elle venue jusqu’à vous ?

Nicolas Briançon, que j’avais rencontré en 2020 à l’occasion de la pièce de David Foenkinos 10 ans après, voulait absolument que je fasse un seule-en-scène. J’ai donc cherché un angle avec un texte anglo-saxon. Je suis née à Paris mais mon père est anglais et ma mère australienne. Je souhaitais faire quelque chose qui me parle profondément avec ce mélange d’humour et d’émotion secoué dans un shaker comme les anglo-saxons savent si bien l’écrire et le jouer. Après différentes recherches sur le sujet, je suis enfin tombée sur la perle rare. Et j’ai aussitôt fait l’adaptation de What doesn’t kill you en huit jours.

En quoi le personnage de Stella vous ressemble-t-il ?

Le métier d’acteur est une profession dans laquelle on a la chance de grandir en se donnant sans cesse des challenges. Le seule-en-scène en est un. Je suis ma propre locomotive ! Au fur et à mesure des répétitions, je me suis rendue compte des milliards de ponts qu’il y avait entre ce personnage et moi. Avec les mêmes questionnements, les mêmes doutes sur la création, sur le fait de se sentir légitime, sur la confiance en soi.

Cette pièce profondément optimiste passe par des moments difficiles. Ressentez-vous les réactions différentes des spectateurs entre rires et silences ?

J’arrive dès le départ en les apprivoisant avec mes raisins bio. Cela commence doucement et puis nous allons de plus en plus vers le profond, vers l’enfance, vers ce qui a pu nous bloquer. C’est presque comme une psychanalyse. Je sens ces différentes émotions qui changent selon les soirs. Il y a des moments de rendez-vous dans le texte qui demandent une écoute très silencieuse que je ressens et qui me porte.

@Émilie Brouchon

Quel message voulez-vous délivrer avec Ce qui ne nous tue pas ?

Il faut s’assumer en étant en accord avec son moi profond, puis essayer de glisser un peu d’humour dans sa vie, et enfin survivre par la création. Au début Stella a été empêchée dans son enfance par une prof qui l’a ridiculisée à cause des ses fautes d’orthographe. Un arrêt cardiaque lui fait comprendre de l’importance du moment présent, de l’instinct de création et du partage avec les autres. Il faut profiter de la vie, des gens qui sont autour de nous et surtout faire fi du jugement des autres. En résumé, c’est une pièce sur la quête de sens et sur le lâcher-prise.

Quels sont vos projets ?

Le cheminement de ma vie professionnelle m’a certainement amenée vers ce que je veux vous livrer sur scène. Je mesure ma chance d’être arrivée à un moment de ma carrière où je peux choisir ce que j’ai envie de faire ou de ne pas faire. Je suis actuellement sur scène au Théâtre Lepic jusqu’au mois de mai, puis je vais partir en juin au Festival d’Avignon où j’interpréterai deux pièces en même temps : Ce qui ne nous tue pas au théâtre du Petit Louvre et Je m’appelle Georges de Gilles Dyrek, mis en scène par Eric Bu à l’Atelier Théâtre Actuel que nous reprendrons ensuite à Paris au Théâtre Actuel La Bruyère. C’est une comédie romantique très drôle et très efficace à cinq personnages dont Grégori Baquet qui sera mon amoureux. Je passerai ainsi du seule-en-scène au club des cinq !

Affiche

Infos pratiques

Ce qui ne nous tue pas

De James Hindman

Avec Mélanie Page

Mise en scène : Nicolas Briançon – Adaptation : Mélanie Page

Jeudi, vendredi, samedi 19h, dimanche 17h.

Au Théâtre Lepic, 1 avenue Junot, 75018 Paris.

Réservations : 01 42 54 15 12

Photos : Emilie Brouchon

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