Moi, Lucho – L’important, c’est de rester vivant

Coureur professionnel pendant plus de 10 ans, Luc Leblanc, 56 ans, fait partie des grands noms du cyclisme français. Dans cet ouvrage, le Limougeaud nous offre des témoignages poignants et nous partage sa carrière, mais pas que, car il revient de loin, Lucho… A l’heure où le Tour de France sillonne le territoire « Moi, Lucho » tombe à pic.

L’important, c’est de rester vivant. Avec ce titre vous pouvez déjà vous faire une idée de ce qui vous attend car, d’entrée de jeu, Luc Leblanc parle d’une douleur obsédante un certain soir de la Saint-Jean où son petit frère et lui ont eu le malheur de croiser la route d’un chauffard qui ne leur a pas laissé l’ombre d’une chance.

A huit ans, Gilles a perdu la vie. A 12 ans, la sienne a vacillé, mais il resté debout la jambe gauche salement estropiée. Un tournant incontournable dans la vie d’un être humain, qui plus est d’un jeune adolescent, mais la force de Lucho était forte, très forte même, puisqu’au fil des années, Luc Leblanc est devenu cycliste professionnel.

Dans ce livre de plus de 300 pages écrit avec le journaliste de sport Guy Roger on apprend que durant sa carrière professionnelle, de 1987 à 1998, le coureur fera parler de lui sur le Tour de France (maillot jaune en 1991), puis champion de France l’année suivante, et champion du monde en 1994, sans oublier les deux victoires d’étapes dans le Tour de France : Hautacam (1994) et Les Arcs (1998).


Il est fort, très fort « ce » Lucho…

Dans son autobiographie qu’il décline à la manière d’un inventaire à la Prévert, Lucho nous fait passer du Chemin des Dames au Concours National d’apprenti cuisinier, d’Yvan Curkovic, le gardien de but de l’AS Saint-Etienne de la grande époque, à Raymond Poulidor, dont il est l’un des inconditionnels, du désir dans les Ordres à Bernard Tapie, de la fourberie d’Aspin de Laurent Fignon à la marmite encore chaude du championnat de France 1992, du miracle de Lourdes-Hautacam au sacre arc-en-Ciel dans la Vallée des Temples, d’une reconversion adaptée de « La vérité si je mens » à une volonté irrépressible de diriger une équipe cycliste.

« Voici l’histoire d’un chevalier », pour reprendre les propos d’Erik Orsenna dans la préface, avant de laisser les derniers mots à Luc Leblanc « le roman de ma vie, je le veux aussi et avant tout optimiste. Enfin, ce n’est pas tout à fait un roman parce que ce n’est pas de la fiction, mais des événements qui s’appuient sur des faits bien réels. Et puis, dans un roman, il y a un début et une fin. Chez moi, non. La vie continue et dans dix, vingt, ou trente ans, allez savoir, je vous raconterai comment ça s’est passé… ».


Bon à savoir :

Moi, Lucho – L’important, c’est de rester vivant

Auteur : Luc Leblanc, préface d’Erik Orsenna

Editeur : Solar Editions

304 pages

Format : 14 cm x 22,5 cm

Prix public TTC France : 19,90 €

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