Tour de France : et si on faisait les comptes !

Le rideau sur la 104ème édition du Tour de France cyclisme 2017 est à peine baissé que l’euro est déjà dans toutes les têtes…

Toujours est-il que Christopher Froome, même si le champion reconnaît avoir plus souffert que lors de ses trois précédentes victoires consécutives depuis 2014, a inscrit pour la quatrième fois son nom au palmarès la Grande Boucle. 

Alors, laissons-le savourer les joies de ce sacre avec Kellan, son fils, sur le podium de la plus belle avenue du monde. Un succès mérité, mais surtout maîtriser grâce à la complicité de ses excellents équipiers de la Team Sky.

500 000 € dans la poche de Froome

Et à l’heure des comptes de ce troisième plus grand événement sportif de la planète, derrière le Mondial de football et les Jeux Olympiques, quelle place prend l’Euro parmi les coureurs ?

Pour le vainqueur du classement général, en l’occurrence le Britannique Christopher Froome, c’est 500 000 € de plus sur son compte en banque et 100 000 € pour le Français Romain Bardet, troisième pour son second podium après sa seconde place en 2016.
A titre d’exemple, la victoire de Rafael Nadal à Roland-Garros a rapporté à l’Espagnol 2,1 millions d’euros. Deux sports professionnels : le tennis et le cyclisme, et deux mondes. Et le  parent pauvre s’appelle le cycliste…

Dans ce Tour de France, la victoire d’étape ramène 11 000 €, 5 500 au second et 2 800 pour le troisième.

Les partenaires ne sont pas seuls, les collectivités aussi s’engagent

Pour récompenser les coureurs de leurs efforts, les partenaires ne sont pas les seuls à apporter leur contribution (qu’ils ne veulent pas dévoiler à l’image de Vittel et d’Antargaz que j’ai interrogé) et, en toute logique, Amaury Sport Organisation (ASO) tarifie les 35 villes étapes (arrivée et/ou départ) d’un montant compris entre 70 000 et 100 000 €. Par ailleurs, sachez que 200 villes s’étaient portées candidates comme quoi le Tour de France est attractif et qu’il s’avère être un excellent vecteur de communication.

Des villes qui voient leur population connaître un véritable essor dès qu’elles sont labellisées « Tour de France ». Des municipalités, mais également des régions et des départements qui mettent également la main à la poche, qui n’hésitent pas à communiquer sur la visibilité qu’offre cet événement annuel incontournable de l’été retransmis dans près de 200 pays et qui touche plus d’un milliard de téléspectateurs. 

Du côté des euros investit, une enquête de nos confrères de L’Express fait apparaître que Le Puy-en-Velay a déboursé, avec l’aide du département de la Haute-Loire et de la région Auvergne-Rhône Alpes, 450 000 € pour une arrivée et un départ d’étape entrecoupés d’une journée de repos. Quant à la commune de Romans-sur-Isère cela lui a coûté 132 000 € pour accueillir une arrivée, tandis que Saint-Girons en Ariège a investit 265 000 € pour l’organisation du départ de la 13ème étape.

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