Une journée exceptionnelle au Musée de la Grande Guerre à Meaux
Photo de présentation : Carte postale des alliés Au dos, l’inscription « Souvenir de bonne camaraderie » (c)Musée de la Grande Guerre Meaux
Le 11 Novembre 2023 marquait les 12 années d’existence du musée le plus important d’Europe sur la thématique de la Première Guerre Mondiale.
Musée né de la rencontre entre deux hommes : Jean-François Copé, maire de la ville, Président du Pays de Meaux et Jean-Pierre Verney, collectionneur et donateur d’une exceptionnelle collection d’objets et documents liés à cette guerre.
Ici chaque objet raconte une histoire.
Fortement désiré par le maire de Meaux, après avoir bénéficié de cette exceptionnelle donation, le Musée s’est enrichi au fil du temps. Ce sont aujourd’hui 70 000 objets et documents mettant en lumière cette douloureuse épopée.
Guerre d’usure, d’une intensité jamais connue, elle a nécessité un emploi massif de troupes et décompté un nombre important de morts. L’industrialisation des engins d’artillerie a engendré plus de destructions que toute guerre antérieure.
A titre d’exemple, la dimension d’un trou d’obus, visible sur le parvis du Musée, rend compte de la capacité de destruction de ce projectile d’artillerie.
Deux wagons de la guerre 14-18 sauvés et restaurés
Une grande première avec l’installation de 2 wagons de la guerre 14-18 sauvés à l’initiative de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux.
Affectés aux collections du Musée du Génie d’Angers, ces deux wagons entièrement restaurés, sont exposés en extérieur et font désormais partie intégrante du Musée.
Pour les accueillir le musée a dû transformer un parking et créer une butte avec une rampe d’accès.
On les découvre avec émotion dans la parc du musée.
Un wagon en bois peint en rouge, couleur d’origine, transportant hommes de troupe et chevaux : « 40 hommes- 8 chevaux » dédié au transport des soldats mobilisés et démobilisés et aux chargements de chevaux.
Un deuxième wagon blindé servant au transport de pièces d’artillerie lourdes : obus, canons, rails.
Tous les wagons blindés ont été fabriqués aux usines de Saint-Chamond dans la Loire. On aperçoit, en guise de souvenir, la trace de l’’étoile publicitaire emblématique de l’usine, qui a certainement été volée.
Une médiation numérique en réalité virtuelle
Elle a le mérite de mettre en exergue la place du ferroviaire dans cette guerre, sa dimension démesurée, trop souvent occultée.
Grâce à son téléphone portable, et le QR Code attenant, le visiteur peut voir et entendre un moment précis de l’histoire, en gare de Coulommiers, un premier jour de mobilisation en août 1914.
On suit les échanges entre deux artilleurs pendant un chargement d’obus en 1915 dans le wagon blindé affecté au transport de munitions.
« Première Ligne »
Épatante visite théâtralisée dans les espaces intérieurs et extérieurs du Musée par les excellents comédiens de la Compagnie Barefoot en résidence au Musée. Elle conte l’émouvante histoire d’un couple d’amoureux, depuis leur première rencontre au bal de la ville, leur mariage, le départ au front du marié et la mise à mort du poilu de façon inattendue le jour de signature de l’armistice.
Justesse des propos et des situations évoquées. Dureté des conditions de vie des poilus, cruauté de la guerre, des éclats d’obus, émotion suscitée par cette douloureuse épopée.
Un bar gourmand pour apaiser faim, soif et …émotion
Baptisé Les 2 Fourmis, le traiteur du musée régale de produits frais, locaux avec originalité, créativité, goût et saveurs. Tout fait « maison ».
Un grand moment de réconfort avec une Limonade du Saule à la myrtille, pur produit nature élaboré en Seine & Marne.
PRATIQUE
Au bar :
www.les2fourmis.fr Tel : 06 36 00 93 99
