Le Vésinet, ville parc d’exception

A 20 minutes de Paris et deux pas de la ville natale de Louis XIV, se love un écrin de verdure, où les canards traversent tranquillement la rue pour passer d’une rivière à l’autre tandis que le héron observe d’un œil flegmatique les oies se pavaner sur les grandes pelouses.

Le Héron/(c)Benjamin Jonemann

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 Et au milieu de ce cadre champêtre et ô combien romantique, des villas récentes et design côtoient des maisons du 19éme siècle à l’architecture souvent variée, – parfois très glamour (on pense au fameux Palais rose construit sur le modèle du Grand Trianon de Versailles) ou encore excentrique comme cette demeure aux cariatides inattendues représentant des sorcières effrayantes, – mais toujours noyées dans la végétation…

Ancien pavillon de chasse Napoléon III (c)Benjamin Jonemann

Le Vésinet (dont le nom est connu du grand public grâce à l’inénarrable Rosy Varte dans la série Maguy) est une histoire avant d’être une ville.

Une cité jardin conçue par un paysagiste visionnaire

  Paysagiste visionnaire, le comte de Choulot, mandaté par la société Alphonse Pallu et Cie n’en est pas à son coup d’essai, et pour ce chantier qui lui est confié il veut le meilleur.

(c)Patricia Weber

Une cité jardin, où le regard ne se heurtera pas aux hauts murs de propriétés bourgeoises mais pourra au contraire, se promener à loisir sur les jardins privés ouverts sur la nature pour revenir ensuite vers d’autres paysages bucoliques, comme les petites rivières, les lacs, les grandes pelouses ou encore les coulées vertes ouvrant des perspectives sur les horizons alentour (depuis l’avenue du Grand Veneur on peut encore admirer au loin le pavillon Henri IV perché sur les hauteurs de St Germain en Laye et où le roi Louis XIV vit le jour).

(c)Patricia Weber

Un Havre de paix

Un modèle d’urbanisme pour cette ville, qui au fil des ans a su garder une identité forte en préservant au mieux son héritage et qui aujourd’hui bien plus qu’hier encore, revêt tout son sens dans un monde qui a laissé s’installer le réchauffement climatique, a laissé les buildings et le béton remplacer les roses et le jasmin.

(c)Benjamin Jonemann

Certes, de nombreux jardins se sont vus fragmentés pour laisser place à de nouvelles constructions, le regard est désormais de plus en plus freiné par des palissades qui ont remplacé les haies naturelles, les bordures anglaises ont été majoritairement remplacées par des trottoirs, mais pourtant la magie opère encore et toujours pour le promeneur d’un jour ou de tous les jours…

(c)Patricia Weber

Une ville d’exception, élue en son temps par de nombreuses personnalités telles que les musiciens Bizet et Fauré, le peintre Utrillo, le poète Apollinaire, le philosophe Alain, les artistes Joséphine Baker et Luis Mariano, l’historien Alain Decaux… et j’en passe!

Autrefois maison de Joséphine Baker(c)Patricia Weber

une ville qui a vu grandir en son sein Maurice de Vlaminck, Jean-Louis Barrault ou encore Jean Marais, une ville qui se bat depuis toujours pour garder son charme et préserver la nature, une ville qui s’est vue décerner en 2013 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris, la Fleur d’or. Une ville  classée et protégée et dont la population est fière et à juste titre…une ville où il fait bon vivre.

Pour combien de temps encore ?

En savoir plus :

http://histoire-vesinet.org/

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